dimanche 31 mai 2009

Bonne Fête des Mères!


À toutes les Mères du monde,

J’aurais tant voulu vous offrir une partie des fleurs sur terre car l’autre partie est dédiée à ma mère. Mais je vous dis avec toute ma gratitude, comme je l’ai dit à ma mère « Merci d’avoir supporté la douleur pour nous donner la vie et nous avoir transmis la résistance pour supporter le monde ».


Nadjet.

mercredi 27 mai 2009

Les yeux de l'amour.


Un adolescent vivait seul avec sa mère et ils avaient une relation privilégiée. Bien que le fils passe toutes ses parties de football assis sur le banc, sa mère était toujours dans les estrades pour l'encourager. Elle ne manquait jamais une partie.
Au début du secondaire, il était encore le plus petit de sa classe et sa mère, tout en continuant à l'encourager lui fit comprendre qu'il n'était pas obligé de jouer au football s'il ne voulait plus jouer. Mais comme il adorait le football, il décida de continuer.
Il était bien décidé à faire de son mieux à toutes les pratiques et espérait qu'on finirait peut-être par le laisser jouer un peu plus tard. Tout au long de son secondaire, il n'a jamais manqué une seule pratique ou partie, mais dû se contenter de réchauffer le banc. Fidèlement, sa mère était toujours dans les estrades et avait toujours des mots d'encouragement pour lui.
Lorsqu'il fit son entrée au collège, il décida de tenter sa chance aux essais afin d'être accepté comme recrue. Tout le monde était certain qu'il ne serait jamais accepté, mais il réussit.L'entraîneur admit qu'il le gardait sur la liste parce qu'il participait de tout coeur à chaque pratique, ce qui, par le fait même, avait un effet motivateur sur ses coéquipiers. Lorsqu'il apprit qu'il avait été accepté, il fut si content qu'il courut au téléphone le plus près pour l'annoncer à sa mère.
Elle partageait son enthousiasme et reçut des billets de saison pour toutes les parties de l'équipe du collège. Ce jeune athlète tenace ne rata aucune pratique au cours de ces quatre années, mais ne fut jamais appelé à jouer dans un seul match.
C'était maintenant la fin de la saison de football junior et comme il arrivait sur le terrain en courant, quelque temps avant le grand match des éliminatoires, l'entraîneur vint à sa rencontre, un élégamment à la main.
Le jeune homme lut le télégramme et devint silencieux. Une grosse boule lui nouait la gorge lorsqu'il annonça à son entraîneur:" Ma mère est décédée ce matin. Est-ce que je peux manquer la pratique aujourd'hui? "L'entraîneur pose doucement son bras autour de ses épaules et lui dit: " Prends congé pour le reste de la semaine, fiston. En fait, tu n'as même pas besoin de revenir pour la partie samedi prochain. "




Le samedi suivant, la partie ne se déroulait pas bien du tout. Au troisième quart, alors que l'équipe traînait de l'arrière par 10 points, un jeune homme silencieux se faufila dans le vestiaire et revêtit son équipement. Lorsqu'ils le virent arrivant en courant, l'entraîneur et les coéquipiers furent abasourdis de le voir de retour si tôt.
" Entraîneur, s'il vous plaît, laissez-moi jouer. Je dois absolument jouer aujourd'hui. " lui dit-il. L'entraîneur fit semblant de ne pas l'avoir entendu. Il était hors de question qu'il fasse jouer son pire joueur pendant un match aussi crucial. Mais le jeune homme insista et finalement, ayant pitié de lui, l'entraîneur accepta. " Ok, tu peux y aller. "
Quelques minutes plus tard, l'entraîneur, les coéquipiers et tous les spectateurs dans les estrades n'en croyaient pas leurs yeux. Ce jeune inconnu, qui n'avait jamais joué auparavant, faisait exactement tout ce qu'il fallait et correctement. L'équipe adverse n'arrivait pas à l'arrêter.Il courut, bloqua et plaqua comme une étoile. Dans les dernières minutes de jeu, il intercepta une passe et courut sans s'arrêter et marqua le point gagnant. Les spectateurs sautaient de joie.Ses coéquipiers, le portèrent sur leurs épaules. Des applaudissements comme on en avait jamais eu.Finalement, une fois que les estrades furent vides, et que les joueurs eurent pris leur douche et quitté le vestiaire, l'entraîneur remarqua le jeune homme assis en silence dans un coin. Il lui dit: " Fiston, je n'arrive pas à y croire. Tu as été fantastique. Dis-moi ce qui t'est arrivé ? Comment as-tu fait ? "
Les yeux emplis de larmes, il regarda l'entraîneur et lui dit:" Vous savez que ma mère est décédée cette semaine, mais saviez-vous qu'elle était aveugle? " Il avala avec difficulté et s'efforça à sourire: " Ma mère est venue à toutes mes parties, mais aujourd'hui, c'était la première fois qu'elle pouvait me voir jouer et je voulais lui montrer que j'étais capable de bien jouer. "

NAISSANCE

Un enfant, sur le point de venir au monde, demande à Dieu:'On m'a dit que vous m'envoyez sur la terre demain, mais comment est-ce que je vais vivre là étant si petit et sans défense ?'Dieu répond: 'Parmi tous les anges, j'en ai choisi un pour toi. Ton ange t'attendra et prendra soin de toi.' L'enfant demande encore: 'Mais dites-moi, ici au ciel, je n'ai rien à faire que de chanter et rire pour être heureux...' Dieu dit: 'Ton ange chantera pour toi et sourira aussi pour toi tous les jours. Tu sentiras aussi l'amour de ton ange et tu seras très heureux.'L'enfant demande: 'Comment est-ce que je serai capable de comprendre quand les gens me parleront si je ne connais pas leur langage?'

Dieu dit: 'Ton ange te dira les plus beaux et plus tendres mots que tu n'entendras jamais et, avec patience et attention, ton ange te montrera à parler.' L'enfant: 'Et qu'est-ce que je ferai quand je voudrai vous parler?'Dieu: 'Ton ange placera tes mains ensemble et te montrera comment prier' L'enfant: 'J'ai entendu dire que sur la terre, il y a des hommes méchants. Qui me protègera?'Dieu: 'Ton ange te défendra même au risque de sa propre vie.' L'enfant: 'Mais je vais être triste de ne plus vous voir!' Dieu: 'Ton ange te parlera de moi et te montrera la façon de revenir à moi. Et, je serai toujours là, à côté de toi...' À ce moment là, c'était très calme au ciel, mais des voix venant de la terre pouvaient être entendues et l'enfant demanda: 'Dieu, si je dois partir maintenant, s.v.p. dites-moi le nom de mon ange.'
Dieu répondit: 'Son nom n'est pas important, tu l'appelleras tout simplement maman...'

L’ŒIL DE MA MERE


MA MÈRE N'AVAIT QU'UN OEIL, JE LA DÉTESTAIS CAR J'EN AVAIS HONTE...
ELLE ÉTAIT CUISINIÈRE À LA CANTINE DE L'ÉCOLE OÙ J'ÉTUDIAIS.
UN JOUR, ALORS QUE J'ÉTAIS DANS MA CLASSE, ELLE VINT ME RENDRE VISITE POUR S'ASSURER QUE J'ALLAIS BIEN.
JE ME SENTIS TELLEMENT GÊNÉ, COMMENT ÔSAIT-ELLE ME FAIRE ÇA !?
JE L'IGNORAI ET LA REGARDAI AVEC DES YEUX REMPLIS DE HAINE...

LE LENDEMAIN, UN CAMARADE ME DIT: "TA MAMAN N'A QU'UN SEUL OEIL, OHHHH!!??"
À CET INSTANT PRÉCIS, J'AURAIS PRÉFÉRÉ DISPARAÎTRE SOUS TERRE ET QUE MA MÈRE SORTE DÉFINITIVEMENT DE MA VIE.
JE LA CONFRONTAI LE LENDEMAIN POUR LUI DIRE:
"À CAUSE DE TOI, JE SUIS LA RISÉE DE TOUT LE MONDE, POURQUOI NE MEURS-TU PAS?
MAIS, ELLE NE ME RÉPONDIT PAS.
JE NE PENSAIS PAS VRAIMENT CE QUE JE DISAIS; J'ÉTAIS TELLEMENT EN COLÈRE.
JE N'IMAGINAIS PAS CE QU'ELLE POUVAIT ÉPROUVER FACE À MES PROPOS.
ET JE QUITTAI LES LIEUX.

J'ÉTUDIAI AVEC ACHARNEMENT ET OBTINS UNE BOURSE POUR ÉTUDIER À SINGAPOUR.
JE PARTIS EFFECTIVEMENT À SINGAPOUR OÙ J'ÉTUDIAI, ME MARIAI, ACHETAI UNE MAISON ET FONDAI MA FAMILLE...
JE VIVAIS UNE VIE HEUREUSE ET PAISIBLE.

UN JOUR, MA MÈRE VINT ME VISITER À SINGAPOUR, ÇA FAISAIT DES ANNÉES QU'ELLE ME PERDIT DE VUE.
ELLE N'AVAIT JAMAIS RENCONTRÉ SES PETITS ENFANTS.
ELLE RESTA AU SEUIL DE LA PORTE, ALORS QUE MES ENFANTS SE MOQUAIENT D'ELLE.
JE M'ÉCRIAI ALORS: COMMENT TE PERMETS-TU DE VENIR JUSQU'ICI ET FAIRE PEUR À MES ENFANTS?
SORS D'ICI IMMÉDIATEMENT!!
ELLE RÉPONDIT CALMEMENT: JE M'EXCUSE, JE ME SUIS TROMPÉE D'ADRESSE...ET ELLE DISPARUT.

UN JOUR, JE REÇUS UNE INVITATION DE MON ANCIENNE ÉCOLE POUR ASSISTER À UNE RÉUNION
DONT LE THÈME ÉTAIT LE RAPPROCHEMENT FAMILIAL.
JE MENTIS À MON ÉPOUSE ET LUI FIT CROIRE QUE JE PARTAIS EN MISSION DE TRAVAIL.
APRÈS LA RÉUNION, JE PASSAI PAR LA MAISON OÙ JE GRANDIS.
J'APPRIS PAR LES VOISINS QUE MA MÈRE ÉTAIT DÉCÉDÉE.
JE NE VERSAI AUCUNE LARME.
ILS ME REMIRENT UNE LETTRE QUE MA MÈRE M'AVAIT LAISSÉE.

MON FILS CHÉRI, J'AI TOUJOURS PENSÉ À TOI.
JE SUIS DÉSOLÉE DE MA VISITE À SINGAPOUR ET D'AVOIR EFFRAYÉ TES ENFANTS.
J'ÉTAIS TRÈS CONTENTE LORSQUE J'AI SU QUE TU ALLAIS VENIR POUR LA RÉUNION.
SEULEMENT JE NE POUVAIS PAS QUITTER LE LIT POUR TE VOIR.
JE SUS NAVRÉE DE T'AVOIR FAIT HONTE À MAINTES REPRISES DANS TA VIE.
SAIS-TU, QU'ÉTANT ENFANT TU AS EU UN ACCIDENT ET TU AS PERDU UN OEIL.
ET COMME TOUTE MÈRE, JE N'AI PU TE LAISSER GRANDIR QU'AVEC UN SEUL OEIL.
ALORS, JE T'AI DONNÉ MON OEIL...
J'ÉTAIS FIÈRE ET RAVIE DE SAVOIR QUE MON FILS ALLAIT VOIR LE MONDE AVEC MON OEIL.

...AVEC TOUT MON AMOUR...
...TA MAMAN...

PARTAGE PAR CÉLINA

samedi 2 mai 2009

1er mai: Fête du Travail

1er mai 1886
Journée de 8 heures et Fête du Travail



Le 1er mai 1886, la pression syndicale permet à environ 200.000 travailleurs américains d'obtenir la journée de huit heures. Le souvenir de cette journée amène les Européens, quelques années plus tard, à instituer la Fête du Travail. Joseph Savès.


Une revendication nationale

Au cours du IVe congrès de l'American Federation of Labor, en 1884, les principaux syndicats ouvriers des États-Unis s'étaient donné deux ans pour imposer aux patrons une limitation de la journée de travail à huit heures. Ils avaient choisi de débuter leur action un 1er mai parce que beaucoup d'entreprises américaines entamaient ce jour-là leur année comptable.
Arrive le 1er mai 1886. Beaucoup de travailleurs obtiennent immédiatement satisfaction de leur employeur. Mais d'autres, moins chanceux, au nombre d'environ 340.000, doivent faire grève pour forcer leur employeur à céder.
Le 3 mai, une manifestation fait trois morts parmi les grévistes de la société McCormick Harvester, à Chicago. Une marche de protestation a lieu le lendemain et dans la soirée, tandis que la manifestation se disperse à Haymarket Square, il ne reste plus que 200 manifestants face à autant de policiers. C'est alors qu'une bombe explose devant les forces de l'ordre. Elle fait une quinzaine de morts dans les rangs de la police.Trois syndicalistes anarchistes sont jugés et condamnés à la prison à perpétuité. Cinq autres sont pendus le 11 novembre 1886 malgré des preuves incertaines.


Stèle vengeresse

Sur une stèle du cimetière de Waldheim, à Chicago, sont inscrites les dernières paroles de l'un des condamnés, Augustin Spies : «Le jour viendra où notre silence sera plus puissant que les voix que vous étranglez aujourd'hui»


Manifester pour la journée de 8 heures


Trois ans après le drame de Chicago, la IIe Internationale socialiste réunit à Paris son deuxième congrès. Celui-ci se tient au 42, rue Rochechouart, salle des Fantaisies parisiennes, pendant l'Exposition universelle qui commémore le centenaire de la Révolution française.
Les congressistes se donnent pour objectif la journée de huit heures (soit 48 heures hebdomadaires, le dimanche seul étant chômé). Jusque-là, il est habituel de travailler dix ou douze heures par jour (en 1848, en France, un décret réduisant à 10 heures la journée de travail n'a pas résisté plus de quelques mois à la pression patronale).
Le 20 juin 1889, sur une proposition de Raymond Lavigne, ils décident qu'il sera «organisé une grande manifestation à date fixe de manière que dans tous les pays et dans toutes les villes à la fois, le même jour convenu, les travailleurs mettent les pouvoirs publics en demeure de réduire légalement à huit heures la journée de travail et d'appliquer les autres résolutions du congrès. Attendu qu'une semblable manifestation a été déjà décidée pour le 1er mai 1890 par l'AFL, dans son congrès de décembre 1888 tenu à Saint Louis, cette date est adoptée pour la manifestation.»
Le 1er mai 1891, à Fourmies, une petite ville du nord de la France, la manifestation rituelle tourne au drame. La troupe équipée des nouveaux fusils Lebel et Chassepot tire à bout portant sur la foule pacifique des ouvriers. Elle fait dix morts dont 8 de moins de 21 ans. L'une des victimes, l'ouvrière Marie Blondeau, habillée de blanc et les bras couverts de fleurs, devient le symbole de cette journée.

Avec le drame de Fourmies, le 1er mai s'enracine dans la tradition de lutte des ouvriers européens.
Quelques mois plus tard, à Bruxelles, l'Internationale socialiste renouvelle le caractère revendicatif et international du 1er mai.
L'horizon paraît s'éclaircir après la première guerre mondiale. Le traité de paix signé à Versailles le 28 juin 1919 fixe dans son article 247«l'adoption de la journée de huit heures ou de la semaine de quarante-huit heures comme but à atteindre partout où elle n'a pas encore été obtenue» !
Les manifestations rituelles du 1er mai ne se cantonnent plus dès lors à la revendication de la journée de 8 heures. Elles deviennent l'occasion de revendications plus diverses. La Russie soviétique, sous l'autorité de Lénine, décide en 1920 de faire du 1er mai une journée chômée. Cette initiative est peu à peu imitée par d'autres pays... L'Allemagne nazie va encore plus loin ! Hitler, pour se rallier le monde ouvrier, fait, dès 1933, du 1er mai une journée chômée et payée. La France l'imitera sous l'Occupation, en... 1941.


Le 1er mai en France

En France, dès 1890, les manifestants du 1er mai ont pris l'habitude de défiler en portant à la boutonnière un triangle rouge. Celui-ci symbolise la division de la journée en trois parties égales : travail, sommeil, loisirs.
Le triangle est quelques années plus tard remplacé par la fleur d'églantine. En 1907, à Paris, le muguet, symbole du printemps en Île-de-France, remplace cette dernière. Le brin de muguet est porté à la boutonnière avec un ruban rouge .

Le 23 avril 1919, le Sénat français ratifie la journée de huit heures et fait du 1er mai suivant, à titre exceptionnel, une journée chômée.
Les manifestations du 1er mai 1936 prennent une résonance particulière car elles surviennent deux jours avant le deuxième tour des élections législatives qui vont consacrer la victoire du Front populaire et porter à la tête du gouvernement français le leader socialiste Léon Blum.
C'est pendant l'occupation allemande, le 24 avril 1941, que le 1er mai est officiellement désigné comme la Fête du Travail et de la Concorde sociale et devient chômé. Cette mesure est destinée à rallier les ouvriers au régime de Vichy. Son initiative revient à René Belin. Il s'agit d'un ancien dirigeant de l'aile socialiste de la CGT (Confédération Générale du Travail) qui est devenu secrétaire d'État au Travail dans le gouvernement du maréchal Pétain.
À cette occasion, la radio officielle ne manque pas de préciser que le 1er mai coïncide avec la fête du saint patron du Maréchal, Saint Philippe (aujourd'hui, ce dernier est fêté le 3 mai) !
En avril 1947, la mesure est reprise par le gouvernement issu de la Libération qui fait du 1er mai un jour férié et payé... mais pas pour autant une fête légale. Autrement dit, le 1er mai n'est toujours pas désigné officiellement comme Fête du Travail. Cette appellation n'est que coutumière.....


source:http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=18860501



Le 1er Mai en Algérie


Chez nous aussi en Algerie c'est le premier mai. Mais il n'ya plus les défilés et les cortèges des travailleurs. Tout cela a disparu, barré d'un trait, absorbés par les réformes économiques du début des années 1990. Les restructurations, les privatisations n'ont donné que désèspoir, chomage et misère. Le FMI a imposé sa thérapie au pays en difficulté. Si ce n'est le prix du pétrole qui a renchéri le pays aurait sombré. Mais les travailleurs n'ont plus rien à montrer de leur produits. Quand leur usines ne sont pas fermées, elles sont concurrencées par des importateurs, requins intouchables, noyant nos magasins et marchés de produits contrefaits. Les travailleurs sont abondonnés par les syndicats alibi. Chez nous aussi l'interventionnisme se fait pour sauver et faciliter aux " argentiers " et les pirates de pénétrer et de s'accaparer du marché. Mais où est l'autorité ? Juste un peu d'autorité de l'Etat soulagerai ce peuple qui se fait sucer le sang. On musèle la liberté d'expression, on dévoit la liberté d'entreprendre, on crée la loi de la jungle au lieu et place de la loi du marché. Mais, cela est un autre chantier comme il a dit lui.

Historique de l’UGTA

Création de l’UGTA

La création de l’UGTA le 24 février 1956 est un jalon du processus de lutte et de maturation de la conscience politique et sociale des travailleurs algériens aux prises avec l’oppression politique et l’exploitation économique de la colonisation. Le mouvement syndical algérien était composé de militants aguerris par une longue expérience de combats menés sur les lieux de travail et au sein de la société contre les formes insidieuses ou manifestes d’exclusion, de discrimination et d’exploitation. Les premiers syndicats ont été formés par des Européens en 1890 dans le Constantinois, avec les syndicats des plâtriers, des forgerons, des travailleurs du livre etc.. . Le mouvement gagna ensuite les autres corporations, à l’exception toutefois de l’agriculture où, en dehors de l’encadrement constitué de colons, la masse des ouvriers agricoles se recrutait exclusivement chez les autochtones musulmans régis par le code de l’indigénat. Ces syndicats faisaient partie de la Confédération Générale du Travail (CGT), créée en 1895 et qui pouvait, conformément à la loi de 1884 sur les organisations et associations professionnelles, confédérer les divers syndicats mis en place. Ce mouvement syndical, dans lequel allaient se distinguer des militants et dirigeants algériens, sera un des vecteurs utilisé pour le long et dur combat libérateur. Il faut rappeler, à ce propos, que dans l’Algérie sous la férule coloniale, la dépossession des terres et des richesses des nationaux s’accentuait par des interdictions de toutes sortes : les Algériens n’avaient pas le droit d’adhérer et de militer et encore moins de diriger des organisations aussi bien politiques que syndicales. Le contexte des années 1920 était marqué par de grands mouvements de grève, consécutifs aux bouleversements nés de la 1ère Guerre Mondiale et de la Révolution en Russie. Une scission politique et syndicale eut lieu en France entre les partisans du réformisme et ceux de la révolution. Ces derniers se sont regroupés au sein d’une nouvelle centrale, la CGTU (Confédération générale du travail unitaire) à laquelle se sont jointes les trois unions départementales algériennes. Les organisations syndicales se sont rapprochées des organisations et partis les plus sensibles aux aspirations du peuple algérien. Les travailleurs ont adhéré en grand nombre aux syndicats et de ce fait, ils ont forcé le barrage du Code de l’indigénat.
Le chemin vers l’émancipation a été marqué d’une façon éclatante par la violente grève des ouvriers agricoles de la région de Jemmapes (aujourd’hui Azzaba, dans la Wilaya actuelle de Skikda) qui fut réprimée dans le sang et l’incendie des pauvres habitats des grévistes. Le héros de cette bataille, secrétaire du syndicat des ouvriers de la terre, Rabah Boualleg, fut arrêté, condamné à 5 ans de travaux forcés au bagne où il mourut en 1938. Les grands mouvements de grève de 1936 ont été suivis avec enthousiasme par les travailleurs algériens qui les utilisent pour réclamer, avec force, la dignité et les droits qui leur étaient refusés. Ainsi, les dockers, les traminots, les cheminots, les postiers et les instituteurs avaient imposé le droit d’adhérer et de diriger des syndicats sans encourir les foudres du code de l’indigénat, à la faveur d’une part, du climat créé par la réunification des deux Confédérations, la CGT et la CGTU et, d’autre part, du développement de l’action politique menée par les organisations politiques du mouvement national. Le déclenchement de la Seconde Guerre Mondiale mit fin à cette évolution. En effet, dès septembre 1939, fut prononcée par décret l’interdiction de la CGT, du PPA (Parti du peuple algérien) du PCA (Parti communiste algérien) et de l’Association des Oulémas. Les militants furent alors jetés dans des camps dans le désert du Sud algérien en même temps que des militants politiques et syndicaux français opposés au régime de Vichy. Dans ce contexte, le patronat et l’administration coloniale n’hésitèrent pas à remettre complètement en cause les droits et acquis obtenus à la suite des grèves de 1936. Le débarquement des troupes alliées le 8 novembre 1942 en Afrique du Nord permit la libération des prisonniers et déportés et leva l’interdiction des partis et organisations démocratiques. Le mouvement syndical fut reconstitué sur la base des structures qui étaient celles de la CGT avant sa dissolution avec notamment les trois unions départementales qui relevaient toujours de Paris et dont les trois secrétaires généraux assistaient ès-qualité aux réunions du Comité confédéral national (CCN), instance suprême du mouvement syndical. Sur le plan politique, la victoire des Alliés remettait à l’ordre du jour la question de l’aspiration du peuple algérien à son émancipation alors que dans le même temps furent connus avec horreur les massacres du 8 mai 1945 qui firent plus de 45.000 victimes. L’Ordonnance du 7 mars 1944 qui accordait aux Algériens certains droits et notamment le droit d’association, favorisa l’essor du mouvement syndical, aux prises jusqu’en 1947, avec les autorités coloniales dont la répression toucha tous les secteurs d’activité : ports, mines, chemins de fer, banques, bâtiment, agriculture… Dans ce contexte de lutte, de nombreuses revendications furent satisfaites tandis que l’on se rendait compte également de la nécessité de discuter et de négocier les questions économiques et sociales avec les représentants des travailleurs algériens.
Le tissu industriel en 1950 avait atteint un niveau significatif. Ainsi, selon les statistiques officielles, il existait 32 500 entreprises dont 31 750 de moins de 5 salariés chacune. Le reste, c’est à dire quelques 500 entreprises, était constitué d’administrations (postes, enseignement...), des ports, des mines, des entreprises du bâtiment, des transports et des traminots d’où se recrutaient l’essentiel des effectifs syndicaux. Dans ces secteurs, les travailleurs d’origine européenne représentaient la majorité. En effet, on dénombrait à l’époque 500 instituteurs algériens sur 12.000, 400 postiers sur 10.000, moins de 500 cheminots sur un total de 14.000, et enfin quelques centaines de titulaires sur plus de 100.000 fonctionnaires. Ces effectifs dérisoires expliquent entre autres la faiblesse de la représentation algérienne au sein des organisations syndicales et de leurs directions.
En 1947 la nécessité s’était faite sentir de réunir une conférence algérienne à laquelle participèrent les délégués élus directement par les travailleurs dans les syndicats et sections syndicales. Le comité de coordination des syndicats confédérés d’Algérie devenait une structure centrale dotée d’une commission exécutive, d’un bureau et d’un secrétariat, ce qui constituait un premier jalon vers la séparation de fait d’avec la CGT. Les structures furent algérianisées progressivement. A la direction de certaines unions telles les dockers, les hospitaliers ou les mineurs, on retrouve des Algériens qui furent appelés par la suite à des responsabilités plus importantes. Au début des années 50, le mouvement syndical algérien, algérianisé dans sa quasi totalité, fonctionnait comme une centrale indépendante, n’étant plus lié avec la CGT française que par des liens nécessaires de solidarité et d’entraide. Cette évolution s’était déroulée sans accrocs, avec le consentement de la CGT aux instances de laquelle les syndicats algériens participaient dorénavant en qualité d’invités, au même titre que les représentants des autres syndicats étrangers.L’autonomie du mouvement syndical algérien fut définitivement consacrée par sa participation au Congrès de la Fédération Syndicale Mondiale (FSM) qui s’est tenu en septembre 1953 à Vienne, en Autriche, où deux des dirigeants du Comité de coordination furent élus au sein de l’Organisation mondiale, l’un à son conseil général, l’autre à son comité exécutif
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Aux racines du syndicalisme Algérien

La création de l’UGTA le 24 février 1956 est un jalon du processus de lutte et de maturation de la conscience politique et sociale des travailleurs algériens aux prises avec l’oppression politique et l’exploitation économique de la colonisation. Le mouvement syndical algérien était composé de militants aguerris par une longue expérience de combats menés sur les lieux de travail et au sein de la société contre les formes insidieuses ou manifestes d’exclusion, de discrimination et d’exploitation. Les premiers syndicats ont été formés par des Européens en 1890 dans le Constantinois, avec les syndicats des plâtriers, des forgerons, des travailleurs du livre etc.. . Le mouvement gagna ensuite les autres corporations, à l’exception toutefois de l’agriculture où, en dehors de l’encadrement constitué de colons, la masse des ouvriers agricoles se recrutait exclusivement chez les autochtones musulmans régis par le code de l’indigénat. Ces syndicats faisaient partie de la Confédération Générale du Travail (CGT), créée en 1895 et qui pouvait, conformément à la loi de 1884 sur les organisations et associations professionnelles, confédérer les divers syndicats mis en place. Ce mouvement syndical, dans lequel allaient se distinguer des militants et dirigeants algériens, sera un des vecteurs utilisé pour le long et dur combat libérateur. Il faut rappeler, à ce propos, que dans l’Algérie sous la férule coloniale, la dépossession des terres et des richesses des nationaux s’accentuait par des interdictions de toutes sortes : les Algériens n’avaient pas le droit d’adhérer et de militer et encore moins de diriger des organisations aussi bien politiques que syndicales. Le contexte des années 1920 était marqué par de grands mouvements de grève, consécutifs aux bouleversements nés de la 1ère Guerre Mondiale et de la Révolution en Russie. Une scission politique et syndicale eut lieu en France entre les partisans du réformisme et ceux de la révolution. Ces derniers se sont regroupés au sein d’une nouvelle centrale, la CGTU (Confédération générale du travail unitaire) à laquelle se sont jointes les trois unions départementales algériennes. Les organisations syndicales se sont rapprochées des organisations et partis les plus sensibles aux aspirations du peuple algérien. Les travailleurs ont adhéré en grand nombre aux syndicats et de ce fait, ils ont forcé le barrage du Code de l’indigénat.
Le chemin vers l’émancipation a été marqué d’une façon éclatante par la violente grève des ouvriers agricoles de la région de Jemmapes (aujourd’hui Azzaba, dans la Wilaya actuelle de Skikda) qui fut réprimée dans le sang et l’incendie des pauvres habitats des grévistes. Le héros de cette bataille, secrétaire du syndicat des ouvriers de la terre, Rabah Boualleg, fut arrêté, condamné à 5 ans de travaux forcés au bagne où il mourut en 1938. Les grands mouvements de grève de 1936 ont été suivis avec enthousiasme par les travailleurs algériens qui les utilisent pour réclamer, avec force, la dignité et les droits qui leur étaient refusés. Ainsi, les dockers, les traminots, les cheminots, les postiers et les instituteurs avaient imposé le droit d’adhérer et de diriger des syndicats sans encourir les foudres du code de l’indigénat, à la faveur d’une part, du climat créé par la réunification des deux Confédérations, la CGT et la CGTU et, d’autre part, du développement de l’action politique menée par les organisations politiques du mouvement national. Le déclenchement de la Seconde Guerre Mondiale mit fin à cette évolution. En effet, dès septembre 1939, fut prononcée par décret l’interdiction de la CGT, du PPA (Parti du peuple algérien) du PCA (Parti communiste algérien) et de l’Association des Oulémas. Les militants furent alors jetés dans des camps dans le désert du Sud algérien en même temps que des militants politiques et syndicaux français opposés au régime de Vichy. Dans ce contexte, le patronat et l’administration coloniale n’hésitèrent pas à remettre complètement en cause les droits et acquis obtenus à la suite des grèves de 1936. Le débarquement des troupes alliées le 8 novembre 1942 en Afrique du Nord permit la libération des prisonniers et déportés et leva l’interdiction des partis et organisations démocratiques. Le mouvement syndical fut reconstitué sur la base des structures qui étaient celles de la CGT avant sa dissolution avec notamment les trois unions départementales qui relevaient toujours de Paris et dont les trois secrétaires généraux assistaient ès-qualité aux réunions du Comité confédéral national (CCN), instance suprême du mouvement syndical. Sur le plan politique, la victoire des Alliés remettait à l’ordre du jour la question de l’aspiration du peuple algérien à son émancipation alors que dans le même temps furent connus avec horreur les massacres du 8 mai 1945 qui firent plus de 45.000 victimes. L’Ordonnance du 7 mars 1944 qui accordait aux Algériens certains droits et notamment le droit d’association, favorisa l’essor du mouvement syndical, aux prises jusqu’en 1947, avec les autorités coloniales dont la répression toucha tous les secteurs d’activité : ports, mines, chemins de fer, banques, bâtiment, agriculture… Dans ce contexte de lutte, de nombreuses revendications furent satisfaites tandis que l’on se rendait compte également de la nécessité de discuter et de négocier les questions économiques et sociales avec les représentants des travailleurs algériens.
Le tissu industriel en 1950 avait atteint un niveau significatif. Ainsi, selon les statistiques officielles, il existait 32 500 entreprises dont 31 750 de moins de 5 salariés chacune. Le reste, c’est à dire quelques 500 entreprises, était constitué d’administrations (postes, enseignement...), des ports, des mines, des entreprises du bâtiment, des transports et des traminots d’où se recrutaient l’essentiel des effectifs syndicaux. Dans ces secteurs, les travailleurs d’origine européenne représentaient la majorité. En effet, on dénombrait à l’époque 500 instituteurs algériens sur 12.000, 400 postiers sur 10.000, moins de 500 cheminots sur un total de 14.000, et enfin quelques centaines de titulaires sur plus de 100.000 fonctionnaires. Ces effectifs dérisoires expliquent entre autres la faiblesse de la représentation algérienne au sein des organisations syndicales et de leurs directions. En 1947 la nécessité s’était faite sentir de réunir une conférence algérienne à laquelle participèrent les délégués élus directement par les travailleurs dans les syndicats et sections syndicales. Le comité de coordination des syndicats confédérés d’Algérie devenait une structure centrale dotée d’une commission exécutive, d’un bureau et d’un secrétariat, ce qui constituait un premier jalon vers la séparation de fait d’avec la CGT. Les structures furent algérianisées progressivement. A la direction de certaines unions telles les dockers, les hospitaliers ou les mineurs, on retrouve des Algériens qui furent appelés par la suite à des responsabilités plus importantes. Au début des années 50, le mouvement syndical algérien, algérianisé dans sa quasi totalité, fonctionnait comme une centrale indépendante, n’étant plus lié avec la CGT française que par des liens nécessaires de solidarité et d’entraide. Cette évolution s’était déroulée sans accrocs, avec le consentement de la CGT aux instances de laquelle les syndicats algériens participaient dorénavant en qualité d’invités, au même titre que les représentants des autres syndicats étrangers. L’autonomie du mouvement syndical algérien fut définitivement consacrée par sa participation au Congrès de la Fédération Syndicale Mondiale (FSM) qui s’est tenu en septembre 1953 à Vienne, en Autriche, où deux des dirigeants du Comité de coordination furent élus au sein de l’Organisation mondiale, l’un à son conseil général, l’autre à son comité exécutif.


La création de l’UGTA et le rôle de Aïssat Idir

Le mouvement syndical algérien s’attela à réaliser l’espoir de dizaines de milliers de travailleurs. Il devait faire face à la question de son implication dans la révolution déclenchée le 1er novembre 1954. Auprès des dirigeants éminents de la Révolution et principalement de Abane Ramdane, Aïssat Idir, qui avait déjà un parcours prestigieux dans le mouvement syndical algérien, a pris conscience de l’importance stratégique que pouvait représenter l’unité et la cohésion des travailleurs dans le mouvement de libération.Décision a donc été prise de parer à cette situation en prenant en considération le plan stratégique d’unification des forces sociales.C’est dans ce contexte que naquit l’UGTA le 24 février 1956, en pleine guerre de libération, avec l’objectif clairement déclaré de mobiliser les travailleurs pour lutter contre le colonialisme et son injustice. Le témoignage de Abdelkader Rabah, donne de précises indications sur les préparatifs entourant la création de l’UGTA et le rôle éminent joué par Aïssat Idir : ‘’Aïssat Idir collaborait à la rédaction des journaux clandestins du PPA et avait dirigé la commission centrale ouvrière de 1947 à 1957. Je savais que les tous anciens militants lui faisaient confiance et que les dirigeants de la Révolution ont bien accueilli sa venue en tant que leader du mouvement syndical. »


L’UGTA au cœur de la Révolution

L’UGTA répondait à l’objectif stratégique de la Révolution de se doter d’une organisation syndicale ayant pour mission de faire participer les travailleurs à la lutte libératrice. Parmi les membres fondateurs de l’UGTA, on relevait les noms qui sont demeurés dans la mémoire collective des algériens. Citons entre autres : - Aïssat Idir, Ben Aissa Atallah, Bourouiba Boualem, Djermane Rabah et Ali Yahia Madjid, membres du Secrétariat National- Mada Mohamed, Amrani Abdelkader, Lamini Amar, Haddadi Messaoud, Ayache Mohamed et Zitouni Ahmed, membres du Bureau Exécutif- Rebbah Slimane, Abib Mohamed, Hanachi Mayouf, Bourouiba Hassen, Gaid Tahar, Zioui Mohamed, Boudjelal Ali, Rabia Mohamed et Flissi Mohamed, membres de la Commission Exécutive NationaleC’est grâce à l’inlassable travail de sensibilisation et de mobilisation entreprise par ces dirigeants fondateurs que l’Organisation prit un essor fulgurant. En effet, quelque 100 000 travailleurs y adhérèrent dès les premières années. De plus l’UGTA remporta un succès lors des premières élections de délégués du personnel, participa activement aux grèves et adhéra à la CISL (Confédération Internationale des Syndicats Libres). La répression ne s’est pas fait attendre. Dès mai 1956, les principaux leaders sont arrêtés. Les secrétaires nationaux ainsi que Aïssat Idir, secrétaire général, sont emprisonnés et les militants pourchassés. L’UGTA poursuivit la résistance en plongeant dans la clandestinité et en élisant domicile à Tunis. Elle apporta une extraordinaire contribution à la mobilisation et à la réussite de la grève des huit jours, en 1957. Pour la petite histoire, le logo de l’UGTA est représenté par un cercle comprenant un croissant avec le nom de la Centrale en toutes lettres et le sigle UGTA. Au centre de ce logo, bilingue dans tous les usages, figuraient deux mains se joignant en signe de solidarité. Les cartes d’adhérents énonçaient les principes de l’organisation : Liberté, Solidarité, Travail. Ce fut Boualem Bourouiba qui présenta un projet à ses compagnons et ce fut son frère Mahieddine, employé au bureau de dessin des ateliers du Hamma des chemins de fer qui le réalisa.


L’UGTA en Tunisie et au Maroc

A l’instar du FLN et de l’ALN, l’organisation syndicale a trouvé en Tunisie une terre d’accueil à partir de laquelle sont menées de continuelles et dures offensives contre l’occupant. Les syndicalistes tunisiens, très sensibles à la cause algérienne, mettent à la disposition de l’UGTA à Tunis un bureau et toute la logistique nécessaire pour militer sans risque et soutenir l’action du FLN et de l’ALN stationnés sur les lieux. Cet appui est d’autant plus méritoire que la centrale syndicale tunisienne avait des tâches urgentes à régler lié au parachèvement du processus de décolonisation, de satisfaction d’un ensemble de revendications exprimées auprès du régime néo - destourien qui s’installe. C’était Mouloud Gaïd qui représentait l’UGTA à Tunis où il s’employa activement à faire adhérer l’UGTA à la CISL. C’est avec le même élan que les syndicalistes marocains, regroupés au sein de l’Union Marocaine du Travail (UMT), créée le 20 mars 1955, apportèrent leur appui aux représentants de l’UGTA. Celle-ci installa des comités dans les principales villes du Royaume (Mekhnès, Oujda, Rabat et Casablanca) et les syndicalistes algériens se sentaient très proches de leurs camarades de l’UMT qui, tout en leur venant en aide, se battent sur le front social et économique et notamment contre des forces conservatrices, nostalgiques de la période coloniale. Nul doute que cette expérience pesa beaucoup dans les stratégies ultérieures de l’UGTA qui tira comme enseignement que la seule indépendance ne suffit pas à mettre fin à l’oppression économique et à la misère morale et matérielle du plus grand nombre de travailleurs.


Un prestigieux organe d’information : « l’Ouvrier algérien »

Lorsque les futurs responsables de l’UGTA avaient discuté de la mise sur pied d’une centrale syndicale, ils ont également abordé, notamment avec Abane Ramdane et Benyoucef Benkhedda, membres de la direction du FLN, la création d’une publication propre à l’UGTA.
Elle s’appellera « l’Ouvrier Algérien » et le premier numéro paraît le 7 avril 1956. Aïssat Idir laisse éclater sa joie, une joie qu’il veut partager avec tous ses compagnons. Chaque semaine, Aissat, sous un nom d’emprunt, transmettait à la rédaction ses articles destinés à la rubrique syndicale. C’est dans le premier numéro que seront définis les axes stratégiques du programme de l’UGTA qui restent encore d’actualité : - donner à la lutte ouvrière de notre pays une orientation stratégique conforme à ses aspirations, c’est à dire une révolution dans les domaines politique, économique et social, - forger une conscience ouvrière qui rende les travailleurs aptes à lutter contre tous les exploiteurs sans distinction aucune, - bannir toute discrimination dans la défense de la classe ouvrière, - orienter la lutte des travailleurs pour arracher de meilleures conditions de vie et le plein emploi. Les photos qui figurent sur les 13 numéros de l’Ouvrier Algérien de 1956 et 1957, ont été pour la plupart prises et développées par Mahieddine Bourouiba. Les clichés -photogravures ont été réalisés par un photograveur européen, militant de gauche, place Hoche à Alger. Au milieu d’une guerre impitoyable, l’UGTA tenait à agir à visage découvert. Ses militants sont connus et les photos de ses responsables publiées. Le journal suscite vite un intérêt croissant non seulement dans les rangs ouvriers mais également chez les Algériens en général. El Moudjahid sortira son premier numéro en juin 1956 sous forme de brochure ronéotypée (dont la frappe était l’œuvre de Nassima Hablal, militante du FLN et de l’UGTA). Aïssat Idir mettait l’accent, à travers une interview au journal, sur l’opportunité de l’affiliation de l’UGTA à une Centrale internationale. Deux numéros spéciaux seront consacrés, l’un au 1er novembre 1958, l’autre à l’assassinat de Aïssat Idir et au retentissement qu’aura cet acte odieux du colonialisme français. En France, conscient de la gravité du drame, il aidera dans la mesure de ses possibilités, à préserver l’amitié entre le peuple français et le peuple algérien Les articles des treize numéros autorisés à paraître jusqu’au mois d’août 1958, rédigés par des ouvriers, des intellectuels, des personnalités algériens et français contribueront à renforcer l’audience et la confiance de tous ceux qui, en France, s’intéressent à l’émigration algérienne et à ses problèmes syndicaux et politiques. En dépit de toutes les mesures de saisies décidées par l’autorité coloniale, treize numéros de « l’Ouvrier algérien », sont tirés où sont dénoncées les arrestations des dirigeants de la Centrale, annoncée l’imminence de la Bataille d’Alger tandis qu’est lancé au milieu de la tourmente un véritable cri « l’avenir est à nous ». Le n° 13, publié la veille de la grève de huit jours, sera le dernier imprimé à Alger. Dans cette Bataille d’Alger, les militants FLN, au milieu d’une population qui les soutient et qui souffre, font face à dix mille parachutistes du général Massu. L’affrontement va se traduire par une répression aveugle qui tentera en vain de casser ce soutien unanime des Algériens au FLN. Un an après sa création, l’UGTA est contrainte à la lutte clandestine. Son organe d’information est iinterdit en France. Il fait son apparition en Tunisie où il connaîtra alors une étape des plus riches de son histoire. L’équipe du journal, sous la direction de Embarek Djilani (auxquels succéderont Nouredine Skander et Abdenour Ali Yahia) s’installe en août 1958, à Tunis, 29 place M’Hamed Ali. Avec dévouement et compétence, les militants acculés à quitter le pays après la Bataille d’Alger, sauront exploiter des conditions de travail et un environnement bien moins stressant et pourront ainsi renforcer le prestige de la Révolution. Ils feront le bilan de 48 mois de la lutte menée en Algérie et en France tout en assurant une couverture médiatique et argumentée en faveur de la lutte pour la libération du pays. Ce n’est qu’en février 1962, à la veille du cessez-le feu, que le journal de l’UGTA fera ses adieux à la Tunisie en publiant son 32ème numéro. Il reprend ses activités le 17 août 1962 dans une Algérie libérée avec un titre qui , à lui seul, est tout un programme
: « Ouvrez les usines, les chantiers et les fermes ».


L’UGTA, pionnière dans le développement

Les premières épreuves des lendemains de l’Indépendance : Après l’indépendance du pays, l’UGTA s’est trouvée investie d’un nouveau rôle auquel elle s’est rapidement adaptée. Il fallait relever le défi du redressement du pays dévasté par sept années d’une guerre implacable et détruit par les actions de la terre brûlée des ultras de l’OAS. L’UGTA avait gardé des liens étroits avec la direction politique dont le programme économique et social correspondait à ses propres objectifs. Mais très vite apparurent les premières tensions, quelques mois à peine après la proclamation de l’Indépendance. L’UGTA annonce d’emblée son intention de garder son autonomie et ses distances vis-à-vis du Parti au pouvoir et de l’État. Tandis que le pouvoir politique tente par divers moyens de neutraliser l’Organisation, notamment par une stratégie qui consiste à détruire son atout majeur, l’autogestion, l’UGTA réagira en lançant une série de grèves baptisées « grèves gestionnaires ». Par leur ampleur et le contenu des revendications, elles gagnent rapidement le secteur de l’État et paralysent l’ensemble des ports d’Algérie. Avec cette première action massive et fortement soutenue par sa base, l’UGTA vient de réussir le test de légitimité et de représentativité dans la nouvelle société algérienne qui panse ses blessures et se relève lentement des terribles conséquences de la guerre.


Le premier Congrès après l’Indépendance

Le 1er Congrès de la Centrale ouvrière eut lieu du 17 au 19 janvier 1963. Dans un climat de tension avec le pouvoir politique, ce Congrès sera marqué par un coup de force qui se traduira par l’installation d’une direction ‘’fabriquée’’ par le Parti dont l’acte premier sera de suspendre « l’Ouvrier Algérien », déjà malmené par de fréquentes saisies. Le 13ème numéro sera le dernier de la nouvelle série qu’ont dirigée tour à tour Madjid Ali Yahia et Slimane Rebbah. Le 23 février 1963, à la veille du 7ème anniversaire de la création de l’UGTA, un nouveau titre, « Révolution et Travail » se substitue à « l’Ouvrier algérien ». Pour El Moudjahid, organe officiel d’information du FLN, « de nouvelles tâches attendent l’UGTA qui se fera un devoir et un honneur de les remplir aux côtés du Parti ». Dans l’éditorial du journal « Alger Républicain », qui sera interdit en 1965, son rédacteur en chef, Abdelhamid Benzine, salue l’événement : « Alger Républicain dont on sait qu’il est avant tout au service des travailleurs est heureux, à l’occasion de ce congrès de l’Indépendance, de saluer tous les congressistes ouvriers et de leur souhaiter le plus grand succès dans leurs travaux ». La Dépêche d’Algérie rapporte un extrait du discours du président Ben Bella lors de l’inauguration du Congrès où il « fait appel à la discipline des syndicats et condamne « l’ouvriérisme ». L’UGTA, conduite par Djermane, quant à elle, semble tracer la voie. La résolution d’orientation générale rappelle le rôle de la classe ouvrière et paysanne qui, « consciente de ses responsabilités, ne tarda pas à se ranger, les armes à la main, dans les rangs du FLN ». Associée de fait dans la "reconstruction" d’un pays où tous les moyens de production étaient "biens vacants", l’UGTA n’avait pas d’autre alternative que de composer avec le Parti unique bien que, pour l’équipe dirigeante, il s’agissait de "prendre en charge la relance de l’UGTA et de remettre rapidement, la Centrale entre les mains de ceux qui seront mandatés par les travailleurs, et seulement les travailleurs".C’était une manière de d’affirmer que l’indépendance est aussi d’ordre syndical. Car en effet, dès l’indépendance, le syndicalisme algérien s’est trouvé confronté aux détenteurs du pouvoir politique dont le but était la ‘’caporalisation’’ de l’UGTA par notamment le ‘’parachutage’’ de ses « responsables » et ce, pour sa subordination totale au Parti unique. La direction de l’UGTA devient ainsi une simple courroie de transmission des orientations du FLN, mais qui essaie toutefois, au niveau des unions locales ou des fédérations, de faire émerger les problèmes réels des travailleurs, leurs aspirations à la démocratie syndicale et leur mobilisation pour sortir du sous-développement. A partir du19 juin 1965, on retrouvera l’ UGTA dans le sillage des options du FLN et du Pouvoir. En effet, le Parti unique pèsera sur le choix des dirigeants tandis que le Gouvernement, en lançant le premier plan de développement, donnera l’opportunité à l’UGTA de participer à la lutte contre le sous-développement par la mobilisation des ressources humaines, le pouvoir exécutif permettant, par son programme, aux organisations sociales de s’émanciper quelque peu de la tutelle du FLN. L’UGTA va tenter durant cette période de peser de tout son poids dans le contexte politico-économique tout en se situant dans les grandes lignes idéologiques tracées par le Parti. C’est dans cette période qu’il sera le plus recherché par le pouvoir politique la nécessaire adhésion du mouvement syndical pour la réalisation de ses programmes socio-économiques.

Source: http://www.ugta.dz/Historique-de-l-UGTA.html#2

samedi 4 avril 2009

AVANT ET APRÈS LE MARIAGE...

--- Avant Le mariage ---


Elle : Salut !

Lui : Ah, depuis Le temps que j'attends ça !

Elle : Tu veux que je parte ?

Lui : Non. Je n'ose même pas y penser.

Elle : Tu m'aimes ?

Lui : Bien sûr ! Énormément !

Elle : Tu m'as déjà trompée ?

Lui : Non ! Pourquoi demandes-tu ça ?

Elle : Tu veux m'embrasser ?

Lui : Chaque fois que j'en aurai l'occasion

Elle : Tu me battras un jour ?

Lui : Tu es folle ? Jamais de la vie

Elle : Je peux te faire confiance ?

Lui : Oui

Elle : Chéri !



--- Après Le mariage ---



Relire Le même texte de bas en haut...






Les Deux Grenouilles

Un groupe de grenouilles voyageaient à travers les bois
quand deux d'entre elles tombèrent dans un trou profond.
Quand les autres grenouilles virent jusqu'à quel point le trou était profond, elles dirent aux deux grenouilles qu'elles étaient pratiquement mortes.




Les deux grenouilles ignorèrent les commentaires et essayèrent de toutes leurs forces de sauter en dehors du trou.









Les autres grenouilles continuèrent de leur dire d'arrêter et qu'elles étaient à tout compte fait mortes.





Finalement, une des deux grenouilles tient compte de ce que les autres grenouilles disaient et abandonna la lutte.






Elle tomba et mourut.








L'autre grenouille continua de sauter aussi fort qu'elle le pouvait.
Une fois de plus,la foule des grenouilles lui hurla d'arrêter de souffrir et de se laisser mourir.
Elle sauta encore plus fort et finalement réussit à se sortir du trou.
Quand elle y parvint, les autres grenouilles lui dirent, "Est-ce que tu nous entendais ?"
La grenouille expliqua qu'elle était sourde.
Elle pensait tout le temps que les grenouilles étaient en train de l'encourager.

La langue a un pouvoir de vie et de mort.
Un mot d'encouragement envers quelqu'un qui se sent abattu peut le relever et lui permettre de passer àtravers la journée.
Une parole destructrice envers quelqu'un qui se sent abattu peut avoir un effet dévastateur et le tuer.
Faites attention à ce que vous dites.
Parlez positivement à ceux qui croisent votre sentier.
Le pouvoir des mots...
C'est parfois difficile à comprendre qu'un mot d'encouragement puisse faire autant de chemin.
Tout le monde peut dire des paroles capables d'enlever à un autre le courage de continuer dans des moments difficiles.
Celui qui prend le temps d'encourager un autre est un individu spécial.
Nous pouvions tous en devenir ! Allons un petit effort...
Texte provenant de Kahina Touat
Merci à mon ami Eric Ouellet

Le sacrifice

Un fermier trouve son cheval malade. Il fait venir le vétérinaire.
Ce dernier lui dit que le cheval est infecté par un virus et qu'il va prescrire un remède.Si le remède n'a pas agi dans les trois jours, il faudra abattre le cheval pour éviter d'infecter les autres animaux.


Le cochon de la ferme, qui a tout entendu, va trouver le cheval et lui dit : « Fais un effort, lève-toi » Mais le cheval est trop malade. Le deuxième jour, même chose, le cochon dit au cheval : « Fais un effort, lève-toi ». Mais le cheval est encore trop malade. Le troisième jour, le cochon dit : « Fais un effort, lève-toi, sinon ils vont t'abattre aujourd'hui. »


Le remède n'a toujours pas fait d'effet, mais dans un dernier sursaut, grâce aux conseils du cochon, le cheval arrive à se lever devant le fermier et le vétérinaire.



Le fermier, tout content, dit : « Pour fêter l'événement, on va tuer le cochon ».

Merci à Mouassa Hakim qui m'a envoyé cette histoire..
J'ai été tellement émue que j'en ai pleuré


vendredi 27 février 2009

JOURNEE INTERNATIONALE DE LA FEMME

1-Les décisions dans les ménages sont étroitement liées à la santé et au bien-être des enfants

À l’échelle internationale, les femmes représentent aujourd’hui 25 % de tous les chefs de ménage.
Une majorité de femmes affirment ne prendre part aux décisions que dans 10 des 30 pays ayant fait l’objet d’une enquête de l’UNICEF.
Les femmes consacrent près de 75 % de l'argent dont elles disposent à la nourriture, tandis que les hommes n’affectent que 22 % de leur revenu à la nourriture destinée à leur famille.
Il y aurait 13 millions d'enfants sous-alimentés de moins en Asie du Sud si les hommes et les femmes exerçaient une influence égale sur les décisions dans les ménages.
2-Une formule prometteuse pour assurer l’égalité en matière d’éducation et améliorer les conditions de vie des femmes et des filles

Les femmes constituent les deux tiers des 876 millions d’adultes qui, à l’échelle planétaire, ne sauraient ni lire ni écrire.
Les filles constituent les deux tiers des 150 millions d’enfants dans le monde qui, selon les estimations, ne fréquentent pas l’école primaire.
Selon le Fonds des Nations Unies pour la population, les femmes instruites sont deux fois plus susceptibles d’envoyer leurs enfants à l’école, d’avoir un moins grand nombre d’enfants que celles qui sont privées d’instruction, de retarder leur première grossesse et d’avoir des enfants en meilleure santé.

3-La pauvreté économique se traduit par un manque de pouvoir

Il n’existe aucun pays où le salaire des femmes est égal à celui des hommes.
La valeur des travaux ménagers et communautaires non rémunérés accomplis par les femmes aurait représenté en 2005 de 10 à 35 % du produit intérieur brut mondial, soit entre 4,7 billions et 15 billions USD.
Les Nations Unies estiment que 70 % des 1,3 milliard de personnes vivant avec moins de 1 USD par jour sont des femmes.
Dans tous les pays du monde, les personnes les plus pauvres de la société sont les femmes célibataires ayant des enfants.




4-La violence envers les femmes est un problème mondial


À l’échelle internationale, de 20 à 50 % des femmes sont victimes de violence conjugale à un degré ou un autre au cours de leur mariage et au moins une femme sur trois a été victime de violence physique ou sexuelle, souvent à maintes reprises et souvent aussi de la part d'un membre de la famille ou d'une connaissance.
Vingt-et-un pour cent des femmes maltraitées par leur conjoint subissent des voies de fait pendant leur grossesse.
La Banque mondiale estime que la violence le dispute au cancer comme cause de morbidité et de mortalité chez les femmes en âge de procréer.
Les femmes représentent jusqu’à 75 % des réfugiés et des personnes déplacées.
5-Le travail des femmes est souvent passé sous silence et sous-évalué

Tant dans les pays industrialisés que dans les pays en développement, les femmes travaillent en moyenne 35 heures de plus par semaine que les hommes et ont à leur actif les deux tiers des heures de travail enregistrées dans le monde, mais ne gagnent que 10 % du revenu mondial.
La très grande majorité des tâches qui contribuent au maintien de la vie – la culture des produits alimentaires, la cuisine, l'éducation des enfants, les soins aux personnes âgées, l’entretien de la maison, le transport de l’eau – incombent aux femmes. Partout dans le monde, ces tâches ne sont ni valorisées ni rémunérées.
Les femmes produisent 80 % de la nourriture de la planète, mais elles sont propriétaires de moins de 2 % des terres du globe et reçoivent moins de 10 % de l’aide à l’agriculture.




6-Les hommes occupent la majorité des postes de pouvoir, mais les femmes sont de plus en plus nombreuses à entrer dans l’arène politique

De 1953 à 2006, 40 femmes ont été élues chefs d’État ou de gouvernement.
Sept seulement des 185 diplomates de plus haut rang des Nations Unies sont des femmes.
De 1945 à 1995, le pourcentage de femmes dans les parlements (députées) a quadruplé à l’échelle mondiale.
Le Rwanda compte présentement le pourcentage de femmes députées le plus élevé du monde. Depuis les élections d’octobre 2003, près de la moitié des députés du pays sont des femmes.

7-Donner la vie peut être mortel

Bon an mal an, selon le Fonds des Nations Unies pour la population, 15 % de toutes les femmes enceintes feront face à une complication qui mettra leur vie en danger; plus de 500 000 (dont 99 % vivent dans les pays en développement) en mourront.
En Afrique subsaharienne, une femme sur 16 mourra en couches.
Dans les pays en développement, le taux de mortalité maternelle est de 1 sur 61, contre 1 sur 4 000 dans les pays industrialisés

8-La progression des droits des femmes

Depuis la Quatrième Conférence mondiale sur les femmes à Beijing, en 1995, plus de 100 pays ont annoncé de nouvelles initiatives propices à l'émancipation de la femme.
De plus en plus, les questions reliées à la santé sexuelle et de la reproduction et aux droits dans ce domaine, la violence envers les femmes et la répartition inégale du pouvoir dans les rapports hommes-femmes figurent en tête de liste des débats nationaux et internationaux.
Ces trois dernières décennies, le nombre de femmes ayant un emploi rémunéré a augmenté presque partout dans le monde, sauf en Europe de l’Est, en Europe centrale, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, où le taux d’emploi des femmes reste peu élevé par rapport aux normes internationales.





9-Les Canadiennes font face à plusieurs des obstacles que connaissent les femmes des pays en développement

Une Canadienne sur cinq vit dans la pauvreté.
Le revenu des Canadiennes est encore de beaucoup inférieur à celui des hommes. En 2003, le revenu moyen des femmes représentait uniquement 64 % de celui des hommes.
Plus de la moitié de toutes les femmes au Canada ont fréquenté un établissement d'enseignement postsecondaire. Toutefois, la probabilité qu'elles obtiennent un diplôme universitaire est légèrement inférieure à ce qu'elle est pour les hommes.
En 2004, les femmes constituaient près de la moitié de la main-d'oeuvre salariée du Canada.

Source:
http://www.idrc.ca/fr/ev-109205-201-1-DO_TOPIC.html

Et elle ne manque de rien !‏

Ne dites jamais qu'il vous manque un truc pour être heureux.
Dites plutot el Hamdoulilah














Merci Moussa Hakim

Concours en IRAN...!

طبعا مثل ما تعرفون في كل حدث عالمي أهل ايران لازم يكون لهم دور
وبعد حادثة رمي بوش بالكنادر
أقامت أحدى الجامعات الأيرانية مسابقة .....مسابقة جميل بصراحة




Merci Moussa Hakim