Plus de 40 000 femmes enceintes se trouvent en danger du fait de la violence qui sévit actuellement à Gaza et des déplacements qu’elle provoque, a mis en garde mercredi le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA).
« Les femmes enceintes et les nouveaux nés sont devenus les victimes invisibles de la crise qui se déroule actuellement à Gaza, », a averti la directrice exécutif de l’UNFPA, Thoraya Ahmed Obaid.
L’agence est notamment préoccupée par des informations indiquant que de nombreuses femmes accouchent prématurément suite au choc que leur inflige le bombardement continu de la région. Qui plus est, de nombreux nouveaux nés et bébés prématurés risquent de souffrir d’hypothermie du fait de la pénurie d’électricité dans la bande de Gaza. Le manque de vêtements chauds et de couvertures au sein de la population déplacée contribue également à accentuer la précarité dans laquelle ils se trouvent.
De son côté, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a signalé que plus de 300 enfants gazaouis ont été tués et 1 500 autres blessés depuis le 27 décembre 2008.
La crise de Gaza se singularise par le fait que sa population, constituée en majorité d’enfants, n’a nulle part où aller pour trouver refuge, a déclaré la directrice exécutive de l’UNICEF, Ann Veneman, dans un communiqué publié mercredi. « Chaque jour, de nouveaux enfants souffrent, leur petit corps sont blessés et leurs jeunes vies brisées, » a-t-elle ajouté.De son côté, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a signalé que plus de 300 enfants gazaouis ont été tués et 1 500 autres blessés depuis le 27 décembre 2008.
Elle a notamment demandé la protection des écoles et des dispensaires médicaux de la région. « Ceux-ci doivent être protégés et considérés comme des zones de paix, quelques soient les circonstances », a-t-elle dit.
vendredi 16 janvier 2009 par la rédaction de Montray Kreyol
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